Portraits de nos jurés professionnels du vin

Publié le 2023-04-04

Interview de Aurélie Buigues - Maison Saint Crescent 2* 


Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

 Je m'appelle Aurélie, j'ai actuellement 31 ans. Je suis dans le milieu du vin depuis un tout petit peu moins de 10 ans et j'ai occupé différents types de postes que ce soit dans des domaines particuliers ou dans des caves à vins.

Pourriez-vous décrire votre activité professionnelle ?

 Je suis en charge du côté cave à vins de la Maison Saint Crescent 2* et plus particulièrement de la Cave à Vin Cave et à Manger sur Narbonne. Je m'occupe avec mon directeur du référencement, des achats et de toute la gestion administrative de la cave à vins.

Quelle est votre expérience, votre parcours dans le vin ?

 J'ai débuté, après un parcours en communication, par une formation de responsable produit spécialisée en oenotourisme ce qui m'a amené à travailler en parallèle dans un domaine sur l'appellation de La Clape. Depuis que je suis jeune, j'ai toujours travaillé dans le milieu de la vente et du tourisme avec un contact clientèle. Au fur et à mesure de mes rencontres professionnelles, j'ai intégré la Cave à vins et à manger au côté de l'ancien gérant de l'établissement puisque la gérance de la cave à vins a été reprise par le chef Lionel Giraud il y a 3 ans.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans l’aventure du vin ?

 C'est un milieu dans lequel on apprend en permanence, on découvre toujours de nouvelles choses. Et j'aime parler du vigneron qu'il y a derrière la bouteille quand je conseille une cuvée. Le vin c'est avant tout une histoire et c'est ce partage-là qui m'anime.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait d’être juré sur le concours ?

Redécouvrir et découvrir des domaines, des cuvées et évaluer à quel point sur un même département nous avons une telle complexité de terroirs et de profils.

Si vous étiez un vin, lequel seriez-vous ? Avec quel plat l’accompagneriez-vous ?

Difficile d'y répondre. En restant sur le Languedoc-Roussillon et principalement le Languedoc, je dirais un joli vin blanc en appelation Faugères sur une belle minéralité avec de la structure et une belle fraîcheur que j'accompagnerais sur un joli filet de poisson type merlu avec un petit beurre d'agrumes.


Interview de Nathan Menou - N°5 Wine Bar 


Pourriez-vous vous décrire en quelques mots ?

J’ai 31 ans, je suis passionné de vin et très effervescent. Je suis originaire de Toulouse et copropriétaire du N°5 Wine Bar. Je suis issu des métiers de la sommellerie et du commerce de la viticulture et de l’œnologie. Je suis aussi dégustateur pour plusieurs concours mondiaux.

Pourriez-vous décrire votre activité professionnelle ?

Je travaille au N°5 Wine Bar qui est un bar à vin. Je donne beaucoup de conseils, je suis aussi formateur pour les particuliers et professionnels.

Quelle est votre expérience, votre parcours dans le vin ?

Cave, restaurant, bar à vins, viticulture, œnologie, cave particulière, je préfère les petites structures. Je parcours le monde pour aller goûter de nouveaux vins.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans l’aventure du vin ?

Le côté mystique et l’évolution de la compréhension des systèmes viticoles et des analyses sensorielles. Mais aussi un vin qui m’a donné envie, c’est une cuvée éphémère, Les seigneurs du Grand Crès.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait d’être juré sur le concours ?

Rencontrer des passionnés de différentes nationalités, de différentes cultures et l’analyse sensorielle. Participer à des concours permet de se créer un réseau de personnes partageant les mêmes valeurs, c’est un bon vecteur de rencontres et de compréhension.

Si vous étiez un vin, lequel seriez-vous ? Avec quel plat vous l’accompagneriez ?

Un Nerello Mascalese, un vin italien ressemblant au pinot noir, récolté sur les sols volcaniques de l’Etna. Je l'accompagnerais d'un canard laqué avec des noix ou un suprême de pigeon, il faut une viande dynamique, sanguine et bien grillée avec un peu de sucre.


Interview de Thibault Combe - Caviste 


Pourriez-vous vous décrire en quelques mots ?

Je suis amoureux du vin depuis toujours. J’ai constamment travailler avec le vin en commençant en tant que sommelier, puis en tant que commercial dans les domaines et aujourd’hui je suis aussi caviste.


Pourriez-vous décrire votre activité professionnelle ?

Mon travail consiste à accueillir et conseiller les gens sur les produits que nous avons en magasin. Je dois arriver à cerner les goûts et les besoins de la personne ou du moment, toujours au travers d’un échange. En amont, il y a tout un travail de recherche avec des dégustations et des visites de domaines pout trouver de nouveaux produits. C’est un métier de passionné.

Quelle est votre expérience, votre parcours dans le vin ?

J’ai commencé un peu par hasard à Londres dans un restaurant gastronomique. Je travaillais au bar et je me suis bien entendu avec le sommelier qui m’a pris sous son aile et m’a formé. J’ai fait l’école WSET à Londres puis je suis revenu habiter dans le Languedoc où j’ai fait des études commerciales spécialisées dans le vin. C’est un monde d’amoureux, on est curieux, on a envie de découvrir des nouvelles choses.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans l’aventure du vin ?

La famille, surtout les repas de famille chez mes grands-parents pendant lesquels il y avait toujours une discussion entre mon père et mon grand-père sur ce qu’ils buvaient et ça m’intriguait, je voulais en parler avec eux.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait d’être juré sur le concours de vins ?

Ça permet de déguster des vins que nous n'avons pas l’occasion de déguster et en plus à l’aveugle, un exercice très intéressant. On peut médailler des vins pour ce qu’ils sont et non pas pour nos goûts personnels. Je trouve que c’est une belle manière de découvrir les vins de quelque part.

Si vous étiez un vin, lequel seriez-vous ? Avec quel plat vous l’accompagneriez ?

Un vin jaune avec un comté 24 mois.

Interview de Nicolas Weibel - Bistrot de l'hôtel de ville 


Pourriez-vous vous décrire en quelques mots ?

Je suis bourguignon d’origine et fils de boucher. Mes parents avaient beaucoup d’amis viticulteurs et mon père me faisait goûter leurs cuvées. Cela a créé en moi une appétence pour le vin et ce qu’il représente. D’autant plus que je viens d’une région où le vin est une culture absolue ainsi que le bien manger !

Pourriez-vous décrire votre activité professionnelle ?

Je suis chef d’un restaurant sur Béziers dans lequel on ne travaille que des produits frais et sourcés. Nous privilégions le travail en vrac à mois de 200km de Béziers. Pour accompagner ces mets, nous avons une carte des vins qui propose 60 références vins uniquement du Languedoc en AOP, IGP, bio et traditionnel.

Quelle est votre expérience, votre parcours dans le vin ?

J’ai un parcours d’amateur averti avec une formation dans le vin il y a 3 ans. Je bois du vin de partout que ce soit en France ou à l’étranger, je suis un réel amateur de vin et je prends beaucoup de plaisir dans les assemblages. J’aime aller chercher les cépages et leur terroir. Je sais même d’où vient un vin juste en le goûtant.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans l’aventure du vin ?

La culture familiale !

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait d’être juré sur le concours ?

La découverte des vins, des gens, des vignerons, des artisans de ces nectars. Mais aussi l’ambiance et le partage des opinions sur un vin.

Si vous étiez un vin, lequel seriez-vous ? Avec quel plat vous l’accompagneriez ?

Sans hésiter un Château-Chalon, un vin blanc du Jura que j’accompagnerais d’un poulet aux morilles cuisiné au vin jaune !


Interview de Gilles Rochard - Grossiste 

 

Pourriez-vous vous décrire en quelques mots ?
Le mouvement revendicatif face aux aléas du marché et à la compétition dans les années 1980 et plusieurs rencontres vigneronnes ont éveillé mon intérêt pour le monde du vin. Je suis devenu journaliste traitant des sujets autour de la viticulture puis grossiste en vins auprès de restaurants, bars à vins et cavistes sur le grand Biterrois.

Pourriez-vous décrire votre activité professionnelle ?
En 1998, j’ai créé La Tomate Bleue, le premier bar à vin de la région. Faire connaissance avec des vignerons et des personnes qui aimaient le vin m’a permis de connaître ce monde et d’appréhender la dégustation du vin.

Quelle est votre expérience, votre parcours dans le vin ?
Tout est parti de la création des bars à vins, aidé par les vignerons qui étaient très contents de voir un bar à vin s’ouvrir. J’ai appris à déguster chez eux. Aller les voir me permettait aussi de comprendre ce qu’ils faisaient et je participais aux vendanges, mises en bouteilles et vinifications. L’expérience de consommateur mais aussi de professionnel du vin m’a permis de voir l’évolution des goûts, du consommateur et de la qualité des vins qui ne cesse de progresser rapidement dans la région. Je déguste quotidiennement et ne m’intéresse qu’aux vins du Languedoc-Roussillon. Je me déplace tous les ans sur différents domaines pour avoir un panel de toutes les appellations.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans l’aventure du vin ?
Voir, quand j’étais journaliste dans les années 80, le mouvement revendicatif des vignerons qui se sont battus face aux aléas du marché et à la compétition, la façon dont les producteurs protégeaient leur territoire.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait d’être jury sur un concours ?
Découvrir de nouveaux vins dont les domaines me sont inconnus, voir les tendances et comment ils agissent sur la qualité du vin.

Si vous étiez un vin, lequel seriez-vous ? Avec quel plat vous l’accompagneriez ?
Je serais un vin blanc, grenache gris, un cépage méditerranéen que j’accompagnerais de produits de la mer : des moules ou des encornets.